CAEM 11 : le blog du Collectif Anti Éolien de Montredon-des-Corbières

Le Collectif Anti Éolien de Montredon-des-Corbières a été créé pour lutter contre le projet éolien du Pech de Labade voulue par la Municipalité de Montredon-des-Corbières mais refusée par la population lors de la consultation publique du 26/02/2011.
Déni de démocratie, risque sanitaire, dévaluation immobilière, dégradation environnementale, les inconvénients sont très importants.

mardi 30 décembre 2014

Article : Nouvelle règle de 10 H en Bavière

Le site http://fr.friends-against-wind.org/realities/10h-regel  révèle qu'en Bavière une nouvelle réglementation dite "10 H" vient d'être promulguée.

La distance minimum entre les éoliennes et les habitations est calculée en fonction de la hauteur des éoliennes. Cette distance représente désormais 10 fois la hauteur totale des éoliennes.

Ainsi pour une éoliennes de 200 m la distance de sécurité est de 10 x 200 = 2.000 m soit 2 kilomètres.

En France la distance de sécurité n'est que de 500 mètres, au mépris des risques et sans tenir compte de la hauteur des éoliennes. L’Académie de Médecine préconise une distance de 1.500 m depuis 2006!

CAEM espère que le réglementation française prendra exemple sur cette nouvelle règle en vigueur en Bavière.

Article Les Echos : En France, la taxe finançant les énergies vertes devrait augmenter de 50 % en dix ans

En France, la taxe finançant les énergies vertes devrait augmenter de 50 % en dix ans


Le 1er novembre dernier, le tarif réglementé de l’électricité pour les particuliers a augmenté de 2,5 %. Ce 1er janvier, c’est une hausse du même ordre qui va à nouveau intervenir sur les factures des ménages, via cette fois une hausse de 3 euros par mégawattheure (MWh) de la ­contribution au service public de l’électricité (CSPE).
Cette taxe finance pour près des deux tiers de son montant global (6,3 milliards d’euros prévus en 2015) le développement des énergies renouvelables, en prenant en charge la différence entre le prix de l’électricité sur le marché de gros et le tarif garanti, sous forme d’obligation d’achat, au producteur d’énergie renouvelable. La CSPE, en atteignant 19,50 euros/MWh, représente désormais 15 % de la facture annuelle moyenne et toutes taxes comprises du consommateur résidentiel. Elle devrait même en représenter 19 %, mais la ministre de l’Energie, comme ses prédécesseurs ces dernières années, a choisi de plafonner son évolution afin de ne pas alourdir davantage la facture des ménages, renvoyant à EDF le déficit de compensation – qui devrait néanmoins commencer à se résorber en 2015.
La hausse régulière de la CSPE va se poursuivre ces prochaines années. Elle devrait ainsi atteindre, selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), 30 euros/MWh à l’horizon 2025, soit une hausse d’environ 50 % en dix ans. Les charges à couvrir atteindraient ainsi 10,9 milliards d’euros en 2025. A cette date, la puissance installée renouvelable serait doublée par rapport à 2013, à 33 gigawatts (GW), selon les hypothèses de la CRE. Si le projet de loi de transition énergétique, qui arrive début 2015 au Sénat, prévoit un mode de soutien public allégé pour la poursuite du développement du solaire et de l’éolien terrestre, les anciens contrats d’obligation d’achat pèseront encore, sur la période 2014-2025, à hauteur de 56 % sur les quelque 73 milliards d’euros de surcoûts financés par la CSPE.

La croissance rapide de la CSPE « est un souci »

Lors de son audition par les parlementaires avant sa nomination officielle, le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, a déjà mis les pieds dans le plat en demandant une « mise sous contrôle » de la CSPE, « dont la croissance rapide est un souci », visant ainsi directement les obligations d’achat d’énergie renouvelable. « Nous devons réfléchir au déséquilibre que constituent les conditions faites à certains investisseurs énergéticiens et aux conséquences qu’elles emportent sur les investissements portés par EDF », a-t-il jugé. Naissante, la technologie de l’éolien en mer, dont les deux premiers appels d’offres prévoient l’installation de 3 GW à partir de 2018, sera la plus coûteuse : 10 milliards d’euros de CSPE d’ici 2025. « Pour l’ensemble des installations lauréates de ces deux appels d’offres, les exploitants devraient percevoir une rémunération totale de 50 milliards d’euros sur la durée totale des contrats, dont 38 milliards d’euros (76 %) de surcoûts financés par la CSPE », note le régulateur.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0204044917394-en-france-la-taxe-financant-les-energies-vertes-devrait-augmenter-de-50-en-dix-ans-1078857.php?7WKCe4KZeQG5TrfS.99

lundi 29 décembre 2014

Article : Les éoliennes tueuses de chauves-souris (Le Figaro.fr)

Le Contrat-Nature Chauves-souris de Bretagne signé avec le Conseil Régional de Bretagne ! Oui... mais les éoliennes alors ?

Bonjour à tous,

Une forte contradiction aujourd'hui, la protection des chauves souris par notre Conseil Régional de Bretagne et l'installation des éoliennes dans cette même bonne région de Bretagne !

Les éoliennes tueuses de chauves-souris

Source : Le Figaro.fr


Les chauves-souris sont confrontées à un prédateur qui les décime par dizaines de milliers, voire par centaines de milliers chaque année, selon les pays. Ces mammifères volants se tuent lors de collisions avec des éoliennes et leurs pales. Mais pourquoi plusieurs espèces sont-elles atteintes en grand nombre? Pendant leur migration, entre la fin de l'été et le début de l'automne, certaines semblent confondre les turbines géantes avec de grands arbres, où elles peuvent se nourrir d'insectes, prendre du repos et s'arrêter pour se reproduire. Le comportement de ces animaux, en particulier de 3 des 45 espèces qui sont les plus grandes victimes aux États-Unis, a été décrit dans les Comptes rendus de l'académie américaine des sciences (Pnas), le 29 septembre. Au moyen de trois éoliennes dans l'Indiana, à la fin de l'été 2012, des liens ont été établis entre la force du vent, la vitesse de rotation des pales et le taux de mortalité des chauves-souris. Près de 1000 vols d'animaux ont été documentés au moyen de caméras thermiques et d'enregistreurs d'ultrasons. Pendant la durée de l'étude 12 cadavres ont été retrouvés au pied des éoliennes.
Pour Jean-François Julien, chiroptérologue, chercheur CNRS au Muséum national d'histoire naturelle, «c'est la première fois que nous avons des données aussi précises sur l'attrait des éoliennes sur certaines espèces de chauves-souris. Nous mettons en place un projet de recherche comparable en France avec l'Ademe».
Les chauves-souris se trompent car elles «sentent» les flux d'air produits par la rotation des pales. «Une recherche récente nous a inspirés. Celle qui montre que lorsque vous enlevez de minuscules poils (avec une crème à épiler, NDLR) sur les ailes de chauve-souris, elles perdent leur capacité à bien voler et à franchir des obstacles », confie Paul Cryan, biologiste au Fort Collins Science Center, et premier auteur de la publication dans Pnas.
«Pour s'orienter, les chauves-souris utilisent l'écho-localisation, une sorte de sonar à ultrasons. Mais la portée est relativement faible et cette méthode leur coûte beaucoup d'énergie. Lors des migrations, elles se serviraient donc plutôt de leur vision et de leur sens magnétique. Car, les chauves-souris ne sont pas aveugles! De plus, elles ont sur les ailes des milliers de microscopiques poils, comme des sondes Pitot, qui les aident à apprécier les flux d'air», ajoute le chercheur français. Celles qui se font prendre au piège des éoliennes sont, en particulier, les espèces qui gîtent dans les arbres.
Un moyen de réduire le taux de mortalité est de débrayer les pales des éoliennes quand le vent est inférieur à 6 m/s (environ 20 km/heure). C'est effectué à titre expérimental aux États-Unis, au Canada et en Europe. Cela coûterait moins de 1 % de la production d'électricité annuelle par éolienne, estiment des chercheurs. Les taux de mortalité diminuent alors d'au moins 50 % et peuvent même atteindre 90 %.
Sauver les chauves-souris, même si leur nombre en France est estimé entre 10 et 20 millions d'individus, est une question vitale. «Leurs populations ne s'adaptent pas vite à de grandes pertes. Or elles jouent un rôle clé dans de nombreux écosystèmes », ajoute Paul Cryan. Ce sont les premiers prédateurs, dans la chaîne alimentaire, des insectes nocturnes. «Dans les régions tempérées, la baisse du nombre de chauves-souris a un impact sur le rendement de certaines cultures, détaille Jean-François Julien. Car elles ont un rôle d'insecticide naturel.» Aux États-Unis, l'impact de leur disparition est estimé entre 7 et 50 milliards de dollars uniquement sur les récoltes. Dans les régions tropicales, elles ont un rôle majeur pour la pollinisation, notamment de 100 % pour celle du durian, un gros fruit vert doté de piquants, en Asie. Les espèces qui mangent des fruits contribuent aussi à la dispersion des graines et donc à la régénération des forêts.

Suite à cet article, vous conviendrez comme moi, que la meilleur façon de protéger les chauves souris, de façon rapide et durable est d'éviter l'installation des éolienne en Bretagne..... mais à qui s'adresser...?

A très bientôt sur le blog SPM et nous en profitons pour vous souhaiter de très belles fêtes  et une année 2015 sans éoliennes !

Article à consulter ici : http://sauvegardedupaysdemerlin.blogspot.fr/2014/12/le-contrat-nature-chauves-souris-de.html

Article : Radio Intensité : YEVRES - La commune refuse les éoliennes

YEVRES - La commune refuse les éoliennes


Yèvres dit "non" à l'arrivée d'éolienne sur sa commune. Le conseil municipal a refusé l'implantation d'un parc de quatre à cinq mats mettant en avant la pollution sonore et visuelle des éoliennes.


Les élus regrettent surtout que l'énergie produite en surplus par les éoliennes ne puisse être stockée pour être réutilisée.

Article LA DEPÊCHE : Rieupeyroux (12) L'association Ségal'air communique


Ségal'Air informe qu'après trois ans de manipulations, EN concrétise la demande de construction de 12 machines allant jusqu'à 150 m de hauteur.
C'est donc en catimini et dans la plus grande discrétion que le promoteur a déposé la demande de permis de construire pour trois sites industriels éoliens sur les communes de Prévinquières,Rieupeyroux et La Salvetat-Peyralès.
Le promoteur veut passer outre l'autorité des élus locaux : Prévinquières a refusé le site industriel, Rieupeyroux et La Salvetat ont exigé les études d'impacts et une réunion publique avant la poursuite du dossier… et rien !
Aucune des demandes de nos élus locaux n'a été respectée, le promoteur avait disparu de la circulation et c'est par un simple mail que les maires ont eu la surprise de comprendre ce qui se passait. Par choix stratégique, EN dépose trois dossiers au lieu d'un : ceci afin d'épuiser les ressources financières des riverains qui veulent simplement faire respecter leurs droits largement bafoués et qui vont devoir faire face à trois fois plus d'honoraires d'avocat.
En déposant ces permis au moment des fêtes de fin d'année, le promoteur compte bien profiter des congés du personnel administratif qui n'a que quelques semaines depuis la loi de «simplification administrative» pour faire face à ces montagnes de documents à analyser : ce travail de titan n'étant probablement pas réalisable.
Ségal'Air ayant anticipé les plans prévisibles des promoteurs, l'association est prête et récolte dès à présent l'argent nécessaire pour que les droits de chacun et les droits collectifs soient respectés sur chacune des trois demandes de permis du promoteur.
Vous pouvez adhérer à l'association et adresser vos dons à Ségal'Air, Lasfonds de Sallevezines, 12240 Rieupeyroux, contact@segalair.org. Ségal'Air rappelle que si le promoteur arrive à implanter une seule machine, beaucoup d'autres suivront. Un projet accepté justifie les suivants auprès des services compétents.»

Article : Nieuil, les opposants au projet éolien acceptent de participer au financement d'un avocat

Nieuil, les opposants au projet éolien acceptent de participer au financement d'un avocat

L’association Charente-Limousine Environnement  (CLE) qui se bat contre l’implantation d’un parc éolienne à la « Verte Epine » sur les communes de Nieuil et Lussac a provoqué une réunion mardi soir. Une réunion qui a rassemblé une trentaine de personnes venues non seulement de Nieuil, mais aussi de Saint-Claud, Roumazières ou encore Saint-Laurent de Céris et du Confolentais. Une association plus que jamais vent debout contre ce projet et qui a  engagé un avocat pour soutenir sa cause. Une démarche approuvée par les participants à cette réunion. «Bien entendu cela  implique une trésorerie à trouver, à hauteur de 4 800 euros actuellement» a indiqué Marie-France Précigout présidente de l’association. Qui a donné lecture d’un courrier de l’avocat stipulant que « ce dossier avait ses chances d’aboutir ». Marie-France Précigout a ensuite proposé aux opposants à ce projet une participation financière.

La présidente de Charente-Limousine Environnement a ensuite retracé les actions menées depuis l’été. « Avec l’autorisation de la sous-préfète qui était présente sur les lieux ainsi que des élus du territoire, un ballon a survolé le site. Ce qui a permis de constater que le parc éolien se voyait depuis le château de Nieuil qui est classé aux Monuments historiques. En conséquence et après diverses démarches, nous avons appris que l’éolienne E.7 est supprimée. Ce qui rend le permis de construire caduque. Toutefois il  reste deux éoliennes sur Nieuil et 4 sur la commune de Lussac ».
Plusieurs adhérents à l’association se sont élevés contre ce projet en argumentant « la proximité des habitations, une proximité forcément néfaste à la santé de la population ». « C’est un scandale comme on en fait en France. Plusieurs pays dont la Grande Bretagne interdisent les éoliennes… » a surenchéri un habitant.
Guy Cadet, maire a ensuite pris la parole. « La mairie est en attente d’un nouveau permis de construire éventuellement modificatif. Mais je suis assez méfiant. Tout est ambigüe dans ce dossier. Il nous faut donc aller de l’avant. Je sais que pour vous c’est un sacrifice financier mais réfléchissez que vos maisons perdent de leur valeur quelquefois jusqu’à moins 40%. On a tous les éléments nécessaires pour s’engager et attaquer ce projet en portant l’affaire devant le tribunal administratif de Poitiers. Il n’y a pas d’autre choix. Je suis prêt a interpellé la Préfecture ainsi que Ségolène Royal ministre de l’écologie et du développement durable. L’essentiel c’est de gagner du temps, à savoir tenir le coup jusqu’en 2017 » a poursuivi le maire qui a regretté avec les responsables de l’association le peu d’implication des habitants de Nieuil au sein de l’association CLE qui compte à ce jour 62 adhérents « dont 41 de la commune ».
Un vote à mains levées a été décrété. A l’unanimité ou presque les membres de l’association ont accepté d’apporter leur aide financière pour le paiement des  émoluments de l’avocat. Sur la base de parts individuelles.

Article : La Nouvelle République : Des élus très attentifs à la qualité de vie

Des élus très attentifs à la qualité de vie

Sauzelles. La nouvelle municipalité, issue d’une fronde anti-éolien, bannit les projets contraires à l’environnement et à la qualité de vie.
Je suis allé au bout de ma démarche et mes convictions n'ont pas bougé d'un iota depuis les municipales, explique Martial Drui, le nouveau maire de Sauzelles, élu en mars 2014 dans la mouvance d'une fronde anti-éolien. L'affaire avait à l'époque secoué cette petite commune de 240 habitants, disséquée entre les partisans de trois listes, dont celle de la municipalité sortante favorable au projet.

Martial Drui et Pierre Petit, président de l'association de défense de l'environnement de Sauzelles, s'étaient présentés avec des personnes qui partageaient leur point de vue et avaient finalement remporté six sièges sur onze.
Vigilance extrême sur l'éolien
Cette élection crédibilisait une démarche officialisée au mois d'octobre par une délibération. À travers ce document, le conseil municipal dénonçait un dossier nocif pour l'environnement et l'entité du territoire communal avant de réaffirmer son refus de toute implantation de parc éolien au niveau local, mais aussi à Pouligny-Saint-Pierre et plus généralement, dans le Parc naturel régional de la Brenne.
La complexité d'un sujet marqué par l'avis favorable du commissaire enquêteur, le rejet du permis de construire par le préfet, les votes contradictoires du PNR et de la CDC Brenne-Val de Creuse mobilisent d'autant Martial Drui et son équipe. Surtout que le promoteur, la société Maïa Eolis, a déposé un recours en contentieux… « Nous restons extrêmement vigilants », souligne le maire qui s'applique également à travailler sur d'autres dossiers : « La gestion courante s'effectue de façon normale. Nous avons totalement réorganisé le secrétariat et planché sur des investissements pas forcément judicieux, comme celui de l'enfouissement des réseaux électriques des Terres Chaudes qui représentent 120.000 € d'emprunts sur vingt ans. Nous n'avons plus de marge financière ».
La rénovation de l'aire de loisirs de Mijot, l'aménagement de chemins de randonnées, la transformation d'un hangar en gîte de passage font partie des actions « qui ne nuisent pas à l'environnement et destinées à maintenir la qualité de vie des habitants de Sauzelles ».
Mais Martial Drui avoue que son gros souci est l'état des routes, sur lesquelles la commune ne peut intervenir faute de moyens, alors qu'on l'empêche de supprimer un demi-poste d'agent superflu. Un paradoxe à mettre en parallèle avec celui des éoliennes qu'une société veut imposer à des gens qui n'en veulent pas…

jeudi 18 décembre 2014

Artice MIDILIBRE : le canton de FOURNELS dit NON à l'éolien

La communauté de communes des Hautes Terres, qui regroupe les dix communes du canton de Fournels, s'est prononcée jeudi 11 décembre contre l'éolien industriel en Aubrac. 

Sur une proposition de vote du député-maire, Pierre Morel-à-l'Huissier, les membres du conseil communautaire des Hautes Terres ont affirmé par une large majorité (sur 19 délégués, 13 voix contre l'éolien, quatre pour, une abstention, un vote nul) leur opposition à l'installation de turbines géantes sur leur territoire. En sachant que "sur le canton, sept éoliennes sont déjà installées, et en projet, au minimum 16", précise Pierre Morel-à-l'Huissier. À la demande de certains élus, le vote s'est déroulé à bulletin secret.
Pour le député-maire de Fournels, cette motion "signifie que les communes ne souhaitent pas d'éoliennes. C'est un peu plus précis qu'une motion générale, car ce sont les maires et les premiers adjoints qui ont voté. Donc cela interpelle. Cela indique une opposition globale. Il faut que les industriels de l'éolien en tiennent compte."

"Un effort de réflexion collective"

L'Association pour la protection des bassins du Bès et de la Truyère qui, "inlassablement, lutte depuis 2007 contre ce qu'elle considère comme une colonisation des grands espaces naturels de l'Aubrac et de la Margeride, se réjouit d'une position aussi nette contre l'éolien industriel. Elle salue à travers cette motion un effort de réflexion collective et stratégique sur la mise en valeur territoriale de l'Aubrac."
Toutefois, pour Pascale Debord, la présidente de l'association, "malheureusement, cette motion n'a pas, à elle seule, le pouvoir de mettre un frein aux nombreux projets éoliens en cours de gestation sur la partie nord de l'Aubrac(...) À cet égard, notre association s'insurge aussi vivement contre le soutien d'Alain Bertrand, sénateur-maire de Mende au projet éolien du Plateau du Palais du Roy en Margeride et renouvelle son appel à Jean-Paul Pourquier, président du conseil général, pour qu'il réunisse les conseillers généraux et les invitent à délibérer officiellement contre les installations d'éoliennes industrielles en Lozère, et faire valoir ce que de droit, en toute circonstance administrative."

Article LE FIGARO : les opérateurs éoliens lancent un SOS aux députés

INFO LE FIGARO - Dans un courrier, les professionnels de l'éolien français saisissent les députés pour les inviter à changer la loi sur la prise illégale d'intérêts des élus locaux, souvent traînés devant les tribunaux par les actions du «lobby» anti-éolien.
Prise dans la tempête depuis des mois, écornée par de plus en plus de procédures et de condamnations mettant au jour la prise illégale d'intérêts d'élus dans des projets d'implantation d'énergies renouvelables sur leur commune, la filière éolienne est cette fois aux abois. Mardi matin, dans une démarche sans précédent, l'association France Énergie éolienne (FEE), qui regroupe 90 % des turbines installées sur le territoire et en exploitent plus de 85 %, a envoyé une lettre étonnante, que s'est procuré Le Figaro, à tous les députés français.
Saisie par «une vive inquiétude» face à «la multiplication des attaques devant les juridictions pénales des élus» sur «le motif de prise illégale d'intérêts», la FEE demande au législateur de «remédier» à la loi, dont l'«imprécision qui entoure actuellement la définition de la prise illégale d'intérêts est une faille». En jeu, des millions d'euros pour les opérateurs éoliens. Car, argumentent-ils dans cette drôle de lettre, «cette judiciarisation atteint un tel niveau que des élus locaux peuvent renoncer aux bénéfices socio-économiques de projets éoliens en faveur de leurs territoires plutôt que d'affronter une intimidation constante, des recours administratifs longs et des attaques systématiques au pénal».

«Risque majeur» de paralysie du développement de l'éolien

Ces réticences sont naturellement très préjudiciables pour les promoteurs de l'éolien puisque leurs projets reposent sur la forte implication des élus locaux. En alimentant «un climat de défiance généralisé», en portant «un préjudice grave à la réputation de l'éolien» et en faisant «peser un grave soupçon sur l'ensemble des élus locaux», souligne le président de la FEE, Frédéric Lanoë, ces actions en justice sont «en passe de gâcher dix ans de développement de l'énergie éolienne». «Le risque est majeur que soit paralysé le développement en France et remis en cause l'intérêt général quant au rôle de l'éolien dans la transition énergétique», insiste-t-il.
Dans la lettre envoyée aux députés, les opérateurs de la filière visent nommément le «lobby» anti-éolien en parlant d'«attaques orchestrées par des réseaux nationaux», d'«entreprise de déstabilisation» et de «militantisme antirépublicain». Ces dernières années, les associations anti-éoliennes ne se sont pas privées de dénoncer la capillarité de ces conflits d'intérêts dans tout l'Hexagone et de donner des «modes d'emploi» juridiques aux opposants locaux pour porter leur contestation devant les tribunaux. Une défiance qui a été renforcée par le rapport alarmiste du Service central de prévention de la corruption (SCPC), publié en juin dernier, qui pointait du doigt la corruption dans ce secteur comme «un phénomène d'ampleur» en France et des «dérives graves» qui ne relèvent «pas toujours de simples négligences» mais d'«agissements délibérés», de la part des élus locaux motivés par «les revenus substantiels tirés de l'implantation d'éoliennes sur des terrains leur appartenant (à titre personnel, NDLR) et par un régime fiscal favorable». Des baux allant de vingt à trente ans en moyenne, pouvant rapporter à l'élu ou à sa famille jusqu'à 100.000 euros annuels.

Une cinquantaine de plaintes contre des élus

À ce jour, une cinquantaine de plaintes «au minimum», recense un collectif anti-éolien, ont été déposées contre des maires, des conseillers municipaux ou des présidents de communauté de communes.
Selon l'article 432-12 du code pénal, le conflit d'intérêt d'élus peut faire encourir jusqu'à 500.000 euros d'amende et 5 ans d'emprisonnement. Il est décrit par «le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public ou par une personne investie d'un mandat électif public, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement».
A lire ici:

Article EconomieMatin.FR : Les éoliennes produisent une "éenergie intermittente" et sont des "tueuses du climat"

La définition d'énergie « renouvelable » pour les éoliennes est une définition scientifiquement erronée.


Appliqué à l'éolien, ce terme « renouvelable » est en l'occurrence gravement trompeur et mensonger car il s'agit pour l'éolien d'une énergie « intermittente ». Il induit dans l'opinion publique l'idée qu'il s'agit d'énergies continues et fiables.
Associer par exemple "solaire- éolien- hydraulique" dans les lois sur les énergies renouvelables n'est pas acceptable. L'électricité hydraulique est maîtrisable car l'eau d'un barrage peut être stockée. Dans le cas de l'éolien, "le vent ne se stocke pas" et la production d'électricité n'est ni maîtrisable ni continue ni stable

Cette erreur sémantique est capitale. C'est à cause d'elle que tous les responsables politiques et les citoyens sont induits en erreur, tout particulièrement en Europe, et plaident de bonne foi pour la « transition énergétique avec des éoliennes ».
Or on ne peut remplacer des sources énergétiques continues et fiables par d'autres qui sont intermittentes et aléatoires.
Le courant alternatif ne se stockant pas, les « crêtes » et surtout les « creux » de production, posent des problèmes majeurs et il est nécessaire de réguler le réseau par des centrales thermiques souples qui prennent le relais (charbon, gaz, fuel).

Le Président de GDF-SUEZ, société fortement impliquée dans l'éolien en France, mettait clairement en garde dès le 8 juin 2011 contre la séduction excessive qu'exerce sur l'opinion publique les énergies renouvelables soulignant le prix élevé de l'éolien :
« Ce sont des énergies intermittentes qui vont nécessiter de grandes capacités de réserves qui vont reposer sur le gaz naturel », on va payer 3 fois. D'abord parce qu'il faudra construire deux systèmes (éolien-gaz); deuxièmement, il faudra subventionner les éoliennes ; troisièmement les turbines gaz vont fonctionner seulement 70% du temps et le coût de l'électricité va être augmenté d'autant. Outre le prix élevé, le système éolien-gaz va générer des gaz à effet de serre 70% du temps. C'est donc un système pollueur ».

Le problème devient crucial si le pays concerné ne dispose pas de réserves de centrales thermiques pour la régulation du réseau, obligeant à en construire des nouvelles. Cela est le cas en Allemagne avec les centrales à charbon, à lignite et à gaz et ce sera prochainement le cas pour la France si le programme de la transition énergétique éolien est maintenu. L'article du magazine Der Spiegel du 25 octobre 2013 en fait la démonstration:
"Les fermes éoliennes sont des tueuses du climat et ces énergies renouvelables n'ont pas réduit l'émission de co2 de l'Europe d'un seul gramme."

Il faut ajouter à cette analyse le fait que l'éolien implique la construction d'un nouveau réseau électrique pour collecter et redistribuer le courant. Pour raccorder des milliers de centrales de production d'électricité que sont les parcs éoliens disséminés sur le territoire, et pour éviter une instabilité des réseaux, ERDF a annoncé 40 milliards d'investissements dont 4000 km de lignes Haute tension..

Poursuivre le programme de la Transition énergétique en mettant 20.000 à 25.000 éoliennes alors qu'il y en déjà plus de 5.000 sur la France , entraînera un résultat contraire aux objectifs et produira une augmentation des émissions gaz à effet de serre de notre pays ce qui est totalement incompatible avec les objectifs écologiques affichés par l'Europe et par le programme mondial pour lutter contre le réchauffement climatique

Cette erreur mettra la France en position d'accusation lors de la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Paris en octobre 2015


Article L'Indépendant : Le parc de Villeneuve-la-Rivière prend racine



Un des premiers socles coulés avec 1000 tonnes de béton (ci-dessus) alors que la "trancheuse" creuse et enterre les câbles. PHOTO/© D.R
A lire ici :

http://www.lindependant.fr/2014/12/16/le-parc-eolien-prend-racine,1968719.php

Article LE FIGARO : Éolien/Plaintes: inquiétude de la filière

Éolien/Plaintes: inquiétude de la filière
La filière éolienne s'inquiète du nombre croissant de plaintes pour prise illégale d'intérêt déposées par des associations contre des élus locaux dans le cadre du développement de projets de parcs éoliens et a décidé d'interpeller des députés.

La fédération France énergie éolienne (FEE), qui représente la quasi totalité des professionnels du secteur, a adressé à une cinquantaine de députés un courrier dans lequel elle exprime sa "vive inquiétude à propos de la multiplication des attaques devant les juridictions pénales des élus locaux de communes qui ont approuvé des projets éoliens". 

Daté du 8 décembre et parvenu aux députés membres des commissions des Affaires économiques et du Développement durable cette semaine, ce courrier que l'AFP a pu consulter accuse les associations anti-éolien à l'origine de ces plaintes, de "tentative de déstabilisation" visant à "décourager les maires". La FEE explique cette situation par "l'imprécision" de la notion de prise illégale d'intérêt, qui a "une définition très large en France", selon sa secrétaire générale Sonia Lioret, qui estime qu'"il y a un problème à régler". Elle propose soit "une révision" de cette définition soit "une réflexion plus large sur le développement de l'éolien et sur la manière dont on organise la concertation locale".
La décision et les différentes autorisations afférentes à un projet de parc éolien sont aujourd'hui délivrées par le Préfet et les délibérations et avis des communes ne sont que consultatifs.Les élus qui seraient directement ou indirectement concernés par un projet ne doivent ni émettre d'avis ni participer aux délibérations d'un conseil municipal sur le sujet.

À ce jour, trois procédures judiciaires ont donné lieu à des condamnations d'élus dans le Lot, l'Orne et la Haute-Loire pour prise illégale d'intérêt dans le cadre de projets éoliens 
Les élus en question avaient participé à des délibérations du conseil municipal de leur commune sur des projets éoliens alors qu'ils étaient eux-mêmes ou leur famille propriétaires de terrains sur lesquels des éoliennes étaient susceptibles d'être installées, les faisant bénéficier de revenus pour la mise à disposition de ces terrains. "Entre 60 et 80 plaintes ont été déposées en un an et demi pour prise illégale d'intérêt", a par ailleurs précisé à l'AFP Fabien Bouglé, porte-parole du réseau Ulysse, en pointe dans la lutte contre les éoliennes. Également président d'une association anti-éolien en Basse-Normandie, il défend aussi l'action "de vigilance citoyenne" des militants anti-éolien qui "ne font qu'alerter la justice lorsqu'ils ont des soupçons de faits délictuels".

"On ne peut pas dégrader le patrimoine français sur la base de décisions politiques d'élus qui visent leur intérêt personnel au détriment du cadre de vie d'autres citoyens", ajoute-t-il.

Article LE POINT : Éoliennes : le vent de la corruption

Par 
La scène se passe le 10 octobre 2014, en Haute-Normandie, à moins de 10 kilomètres des plages de la Manche. Le directeur du développement d'une société exploitante de parcs éoliens, filiale d'un groupe coté au CAC 40, se rend dans un petit village où il doit installer plusieurs éoliennes. Le projet n'avance pas à cause d'un château classé monument historique, dont les propriétaires veulent protéger l'environnement, et d'un groupe d'agriculteurs qui fait de la résistance. Ce directeur du développement a demandé à rencontrer les châtelains chez un voisin agriculteur. Une imprudence, puisqu'il y a plusieurs témoins de cette conversation.
Lorsqu'il a sollicité le rendez-vous, il a précisé qu'il avait des propositions à faire "de vive voix". De quoi s'agit-il ? D'une "mesure compensatoire". Mais encore ? "Une compensation qui permettrait de rénover une partie du château"... Les propriétaires du château sont outrés de cette démarche, qu'ils apparentent à une tentative de corruption. Plus choquant encore : les "compensations" ne s'adressent qu'à eux, pas aux autres habitants concernés, qui devront se contenter des nuisances.

Rentabilité "excessive"

Morale de l'histoire : que se passera-t-il le jour où un exploitant éolien voudra passer en force près d'un site classé au patrimoine de l'Unesco ? Un projet de "parc" dans la baie du Mont-Saint-Michel vient ainsi de ressortir des cartons. Quelles "compensations" sera-t-il alors question d'offrir ? Et à qui ? Les exploitants d'éoliennes, quand ils tombent sur un bon "gisement", sont prêts à (presque) tout pour que leur projet débouche. Pas par dévotion à l'écologie, non, simplement parce qu'il y a énormément d'argent à la clé. 
Dans le rapport qu'elle a rendu au printemps 2014, la Commission de régulation de l'électricité (CRE) souligne une rentabilité "excessive", qui peut aller jusqu'à 50 % après impôts. C'est la conséquence d'un tarif élevé de rachat garanti par EDF. Chaque abonné à l'électricité le finance, à la ligne "CSPE" mentionnée sur sa facture. Et il ignore qu'une partie de cet argent peut être destinée à de coupables "compensations".
Article à lire ici :
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/eoliennes-le-vent-de-la-corruption-16-12-2014-1890022_2134.php



dimanche 14 décembre 2014

A Névian, on verra les 8 éoliennes !

Lors de la Réunion Publique du 27 octobre 2014, les agents commerciaux d'EDF Energies Nouvelles, encouragés par M. le Maire de Montredon-des-Corbières Eric Mellet, ont dévoilé au public la vue des 8 éoliennes du côté de Névian.

Il s'agit d'un document officiel d'EDF Energies Nouvelles qui est consultable dans un classeur à la Mairie de Montredon-des-Corbières.

On peut y voir deux visuels comparatifs de la vue du côté de Névian, sur la RD524, à côté du stade de Névian.

Il est évident que si les montredonnais verront 3 éoliennes du côté du village de Montredon-des-Corbières, du côté névianais les 8 éoliennes seront bien visibles, bien audibles, bien émettrices d'ondes électromagnétiques.

Névian aura, plus encore que Montredon-des-Corbières, à souffrir de la dévaluation immobilière, de la perte de son environnement naturel préservé.

Et que dire des 24 mois de travaux pour faire passer les 8 éoliennes en pièces détachées : chaque éolienne mesure 100 mètres de haut avec ses trois pales. Il faudra aussi couler 8.000 tonnes de béton dans cette garrigue!

18 à 24 mois de traversée de Névian!

Lors de la réunion publique du 27 octobre 2014, les agents d'EDF Energies Nouvelles ont annoncé que les travaux de construction des 8 éoliennes passeraient par une voie du côté de Névian.
Il s'agit de travaux qui vont durer 18 à 24 mois.
Pendant ces deux ans, le passage incessant de camion de transport exceptionnel vont traverser Névian.
Une voie (une balafre?) de huit mètres de large va être créée dans la garrigue pour permettre de déverser plus de 8.000 tonnes de béton, coulées à vie.
Voici le document officiel présenté par EDF Energies Nouvelles et qui est à la disposition du public dans un classeur en la Mairie de Montredon-des-Corbières.

On y voit l'autoroute (8 mètres de large) d'accès à gauche sur le document qui va desservir les implantations des 8 éoliennes.

La population de Névian n'est pas informée de cette agression à leur cadre de vie!

Névian : plus impacté que Montredon-des-Corbières par le nouveau projet éolien

Le projet éolien du Pech de Labade va impacter plus encore Névian que Montredon-des-Corbières :

  • d'abord la route qui servira aux travaux de construction pendant 18 à 24 mois va traverser Névian
  • ensuite les huit éoliennes seront toutes visibles depuis Névian.
La population névianaise est appelée à se mobiliser contre ce projet éolien inutile et dangereux.

Le projet éolien du Pech de Labade se situe entre Névian (à gauche sur la photo) et Montredon-des-Corbières (à droite). Mais c'est Névian qui les verra le plus.

NON à l'éolien à MOUSSOULENS

Les habitants de MOUSSOULENS, comme ceux de Montredon-des-Corbières, ne veulent pas voir sacrifier sur l'autel de la rentabilité économique leur cadre de vie.
Sur le blog : http://environnementsportsetpaysages.blogspot.fr/ on peut voir le mécontentement qui gagne aussi cette commune.


Les habitants se mobilisent pour lutter contre cette pollution visuelle, sonore et environnementale que représentent les éoliennes.

L'Association "Environnement Sports et Paysages" organise une réunion d'information concernant le projet éolien le mardi 16/12/2014 à 19h45 salle du temps libre à MOUSSOULENS.

Bon courage et bonne réussite à cette association! Le Collectif Anti Éolien de Montredon-des-Corbières est derrière vous!

vendredi 12 décembre 2014

La pétition contre les éoliennes recueillent déjà 358 signatures!

Alors que les opposants au projet éolien du Pech de Labade étaient 232 lors de la consultation publique du 26 février 2011, ils sont désormais 358 à avoir signé la pétition CONTRE le projet!
C'est une augmentation de près de 55% du nombre des opposants.
Et c'est pas fini !

Le Collectif Anti Éolien de Montredon-des-Corbières (CAEM) renforcé dans ses convictions par l'accueil qui est fait à cette pétition s'engage dès à présent dans une action tous azimuts pour faire obstacle à ce projet.
Vous trouverez régulièrement sur ce blog des informations concernant le projet éolien du Pech de Labade de Montredon-des-Corbières!

Un collectif créé contre les éoliennes à Neuvillalais

Voici un article des Alpes Mancelles du 09 décembre 2014 :


Les éoliennes vont-elles pousser comme des champignons autour de Neuvillalais ? Plusieurs sociétés veulent développer un nouveau parc éolien en Sarthe. La Champagne Conlinoise sur les communes de Conlie et Neuvillalais aurait un potentiel en vent, en raccordement électrique et éloignement des habitations. Des études sont en cours. L’opposition s’organise. 
A Mézières fin juin, les élus avaient pris une délibération pour refuser l’implantation d’éoliennes en périphérie de la commune.

Habitants inquiets

Les habitants de Neuvillalais s’inquiètent. Ils  craignent que ces promoteurs vendent si bien leurs projets aux élus qu’il n’y ait aucun moyen de s’y opposer.  Pour eux, il y a urgence à réagir. L’étude d’impact sur l’environnement est déjà planifiée sur l’année 2015 ce qui permettra le dépôt des dossiers de permis de construire et d’exploiter début 2016. Un mât de mesures de 70m sera installé cet hiver pour qualifier le gisement du vent.

Création d’un collectif contre le projet

Un collectif s’est créé contre les projets d’éoliennes et explique sa démarche «  Les raisons de ce positionnement sont principalement dues aux nuisances sonores, tromboscopiques (coupure des rayons lumineux du soleil par le passage des pales toutes les 2 secondes), la perturbation des ondes hertziennes, l’impact sur l’immobilier avec dépréciation des biens à vendre, impact sur le passage migratoire des oiseaux, impact visuel et défiguration du paysage, impact sur la santé (déprime, irascibilité, angoisse, trouble du sommeil et du repos, dépression).

Trois projets

Pour toutes raisons d’inquiétude, le collectif a débuté une pétition contre ces projets pour faire entendre à la municipalité de Neuvillalais qu’il serait bienvenu d’appliquer le principe de précaution avant de décider de l’implantation des éoliennes.  Trois projets sont prévus : 5 éoliennes près de chez nous entre Neuvillalais et Mézières, 6 en face le camp à Conlie et 4 derrière le terrain de foot ».
Peu nombreux dans un premier temps, après avoir recueilli  une trentaine de signatures pour leur pétition, ils notent que 90% des habitants partagent leurs craintes. Les plus anciens ne comprennent pas toujours pourquoi ces installations seraient nécessaires et quel impact elles auraient sur leur quotidien, d’autres ne se sentent plus concernés.

«On n’a pas envie de vivre au milieu d’un champ d’éoliennes»

Neuvillalais compte 580 habitants. Certains précisent qu’ils travaillent au Mans et ont choisi cette commune pour avoir une qualité de vie qu’ils n’auraient pu trouver en ville et qu’il n’est pas question de la dénaturer. « On n’a pas envie de vivre au milieu d’un champ d’éoliennes. On ne fait pas 45 minutes de trajet matin et soir pour vivre dans ces conditions. On voit déjà les points lumineux de celles de Juigné, c’est suffisant ! Et si l’accord est donné pour en installer à 500m des habitations, qui pourra les empêcher ensuite d’en ajouter d’autres un peu plus loin ? Il n’y aura pas de retour en arrière possible».

Faire signer la pétition

Le collectif va continuer à rendre visite à chaque foyer pour faire signer sa pétition et espère convaincre un maximum de personnes de le rejoindre. Mais les participants le disent « Il n’est pas question d’entrer en guerre avec la mairie, nous souhaitons simplement qu’elle se positionne par rapport au projet, et que la population soit bien informée sur les nuisances. Que les gens sachent que nous avons mis un collectif en route pour s’opposer aux projets. Les choses ont l’air d’aller vite puisque en un mois nous avons eu trois sociétés qui ont mis leurs papiers dans nos boîtes aux lettres. Nous aimerions qu’il y ait un débat public».
Le maire, Emmanuelle Lefeuvre et son conseil aimeraient « qu’au plus tard le 31 décembre  toutes les sociétés aient pu venir présenter le résultat de leurs premières recherches, répondre aux questions des habitants, recueillir les avis et remarques afin de pouvoir  ultérieurement et très rapidement se positionner sur ces projets ».

Contact pour le collectif après 19h :

M.Mme Dermenghem Eric 06.26.31.70.62 ou M.Mme Maillet Franck 06.83.49.86.89

Jeudi 11 décembre de 17h30 à 20h30 :

présentation d’un projet éolien par la Société QUADRAN
Le collectif espère mobiliser  la population.

Enquête publique défavorable à LASCABANES (46)

Voici un article de La Dépêche du 08 décembre 2014:


Edmond Lefrançois, commissaire enquêteur chargé de l'enquête publique sur le projet d'implantation de cinq éoliennes sur les communes de Castelnau-Montratier et de Sauveterre, a rendu son très volumineux rapport. Il sera disponible dans les mairies sièges de l'enquête (Castelnau-Montratier et Sauveterre) et dans les onze communes qui avaient été consultées. Il est déjà visible sur le site de la préfecture du Lot1.

Le permis de construire, assorti d'une demande d'autorisation d'exploiter, a été déposé par la société Centrale éolienne du Quercy blanc, sous-filiale du groupe Neoen SAS, en avril 2014. Lors de l'enquête publique, les élus et la population s'étaient opposés au projet. Les conclusions d'Edmond Lefrançois sont sans appel. Il juge que «cinq machines de 150 mètres de haut porteront une atteinte grave aux paysages naturels» et que «lors du fonctionnement des machines un bruit de fond régulier sera très certainement perçu par les habitations les plus proches, le vallonnement de la région provoquant des échos et des renvois de nuisances sonores». «Je suis persuadé qu'une dépréciation immobilière sera constatée dans les futures transactions immobilières» écrit-il. Il constate aussi que «le projet éolien soulève des conflits entre les pour et les contre et cela crée la zizanie !!». Il évoque l'éventualité que «si le dernier acquéreur fait faillite, il n'y aura plus de responsable pour assurer le démantèlement. Il n'y a aucune certitude que dans 20 ans la Centrale éolienne du Quercy blanc soit toujours propriétaire du parc éolien». Sur le plan économique il estime que «l'implantation d'éoliennes en Quercy blanc porterait un coup mortel au secteur économique et au charme fragile de paysage attachant par son harmonieuse douceur (…) sans aucun emploi local et la fuite probable des néoruraux ne supportant pas d'avoir sous les yeux ces 5 éoliennes de 150 mètres de haut». Autre conclusion, «la faiblesse de la force du vent et son manque de régularité ne peuvent conduire à une exploitation satisfaisante». C'est au préfet du Lot que revient la décision finale.

Vers l'interdiction des parcs éoliens au Royaume Uni

Voici un article du site REINFORMATION.TV du 02 décembre 2014, consultable à cette adresse : http://reinformation.tv/royaume-uni-enquete-parcs-eoliens-nuisances/
L’enquête s’annonce sans précédent : pour la première fois, le Département britannique de l’énergie et du changement climatique (DECC) a officiellement reconnu que les nuisances sonores des éoliennes et particulièrement des parcs éoliens peuvent avoir des effets néfastes sur les riverains, et il vient de commander une enquête indépendante sur ces nuisances au Royaume-Uni.

L’enquête portera sur les volumes sonores produits par les parcs éoliens et devrait mesurer les nuisances qui en résultent ; au gouvernement de décider sur la base des données recueillies à partir de quel moment ces nuisances seront jugées « inacceptables ».
Vers l’interdiction de parcs éoliens au Royaume-Uni

Tout dépend bien sûr des niveaux retenus par les pouvoirs publics au Royaume-Uni mais dans l’absolu, on pourrait s’acheminer vers des interdictions plus nombreuses de créer des parcs éoliens dans certaines zones, voire vers des restrictions d’exploitation des turbines sur des parcs existants.

Ce sera une nouvelle occasion de mettre en avant les nuisances du bruit des éoliennes pour la santé : troubles du sommeil, troubles mentaux et autres effets néfastes rapportés par les riverains pourraient dès lors faire l’objet de demandes de dommages.

C’est l’Institute of Acoustics qui se chargera de l’enquête dès l’année prochaine, selon une information du Daily Telegraph de Londres. Deux types de bruits seront étudiés : celui produit lorsque les pales fendent l’air mais aussi les bruits de cognements rythmiques produits par les heurts des pales lorsque l’intensité du vent varie : « Comme une chaussure dans un sèche-linge », se sont plaints des riverains. Ce bruit-là s’entend jusqu’à 1 km de l’éolienne.

A l’heure actuelle la réglementation limite le bruit à 43 décibels, la nuit, tel qu’on l’entend depuis l’habitation la plus proche, mais le bruit des cognements n’est pas concerné.
Enquête et nuisances en période électorale

Signe de l’impopularité des parcs éoliens au Royaume-Uni : les conservateurs, en pleine période électorale, se sont déjà engagés s’ils sont élus à ne plus subventionner de projets terriens qui n’ont pas encore reçu de permis de construire, ce qui équivaut à empêcher leur construction, et à soumettre tout projet de construction « offshore » non plus à une autorisation nationale, mais aux autorités locales.

jeudi 11 décembre 2014

Alès : un vent de discorde souffle sur les éoliennes

Lundi 8 décembre, la réunion sur le projet fortement controversé du bois de Lens a tourné à la foire d'empoigne.

Il y a quatre semaines, les opposants au projet éolien du bois de Lens avaient déjà montré leur détermination. Une centaine d'entre eux avait investi et occupé la mairie de Maruéjols-lès-Gardon, en exigeant de voir le maire, Freddy Félix, à qui ils reprochent un certain manque de transparence dans la gestion de cet épineux dossier. Résultat : les gendarmes qui accourent et la promesse de l'organisation d'une réunion tripartite entre la mairie, le promoteur du projet et les opposants.

Une salle bondée

Cette réunion, les opposants la veulent publique. Mais le maire s'y oppose : il demande aux opposants de ne venir qu'à cinq par association et ne convie que ses administrés. Le hic, c'est que quand les opposants apprennent que des cartons d'invitations ont été adressés à "certaines personnes et pas à d'autres", ils décident de se déplacer en masse.

Six éoliennes

Le projet de Valeco prévoit la construction de six éoliennes dans le bois de Lens. Selon le maire, qui rappelle que le plan figurait dans le programme électoral sur lequel il a été élu, elles rapporteront chaque année 32 000 € au village et 60 000 € à la communauté de commune. Les opposants, notamment le Collectif d’associations pour la défense du bois de Lens, pointent un risque d’incendie lié au fait que les canadairs ne pourront plus survoler la zone. Ils craignent aussi une raréfaction de l’eau liée au défrichage et souhaitent préserver la faune et la flore du bois de Lens.

Lundi 8 décembre, à la nuit tombée, le foyer communal de Maruéjols-lès-Gardon est donc noir de monde. La salle du haut déborde dans les escaliers, eux-mêmes remplis, obligeant une partie des quelque 200 participants à rester cantonnés au rez-de-chaussée, loin de l'écran où la société Valeco doit présenter son projet de ferme éolienne. Quant aux règles de sécurité élémentaires, elles sont allègrement enfreintes. La réunion commence mal, et ce n'est que le début.
"J'attends d'éventuelles retombées du projet éolien pour construire une plus grande salle"
Dans une ambiance surchauffée, la moitié de l'assistance comprimée et debout, les opposants sont les premiers à prendre la parole, pour dénoncer les modalités d'organisation de la réunion, dans une "salle très bien choisie" pour que le débat ne puisse être mené sereinement. Persuadés qu'il y a de la part des promoteurs du projet "une volonté de ne pas informer", ils demandent très vite l'annulation immédiate de la réunion et son report ultérieur dans une salle de plus grande contenance, où tout le monde pourra prendre part aux débats.
À ce moment-là, la réunion a déjà perdu tout avenir, mais le médiateur engagé par la mairie tente désespérément de la sauver, obtenant qu'on laisse les représentants de Valeco se présenter. Seulement, quand François Daumard, le directeur général adjoint, s'exprime maladroitement en assurant que "le projet a été initié au lendemain de Fukushima", il ne peut finir sa phrase, couverte par les huées de la majorité de l'assistance. Quelques habitants de Maruéjols, venus pour s'informer, sont désemparés. Ils demandent à ce qu'on laisse Valeco présenter son projet. C'est peine perdue.
Puis le maire, taiseux jusque-là, se décide à prendre la parole, pour y aller lui aussi de sa provocation : "Je suis désolé de ne pas avoir une plus grande salle. J'attends les éventuelles retombées du projet éolien pour en construire une." Il est allègrement sifflé.

Report au mardi 13 janvier

Au bout d'une heure de cacophonie, le médiateur jette l'éponge et annonce l'annulation de la réunion. Il tente de réunir les différents protagonistes pour convenir d'un nouveau rendez-vous, hors de la commune, dans une salle plus grande. Le maire n'y participera sans doute pas : "Je n'ai pas été invité, assure-t-il. De toute façon, on est au stade où chacun s'exprimera au cours de l'enquête publique, probablement fin 2015." Chez Valeco, on hésite. Du côté des opposants, on assure que cette réunion d'information aura bien lieu prochainement. Ce sera à Vézénobres, mardi 13 janvier, à 20 h, dans la salle Charles-Pagès. L'ambiance pourrait bien y être très chaude.